Je participe à la conférence organisé par CRU à Tampa du 7 au 9 mars prochain.
Je vais y présenter mon travail sur les phosphates en nutrition animale.
Est-ce que l’on utilisera toujours des phosphates inorganiques en alimentation animale en 2050?
Les phosphore est essentiel à la vie, pour bien nourrir les animaux il faut s’assurer que les besoins en minéraux dont le phosphore et le calcium soient couverts. Depuis plusieurs décennies on utilise avec succès les phosphates inorganiques tel que le phosphate mono-calcique MCP ou bi-calcique DCP.
Hors les matières premières comme le blé, l’orge, le maïs, les tourteaux contiennent toutes du phosphore mais principalement sous forme phytique. Les phytates ne sont pas assimilables par les animaux mono-gastriques. Ainsi une grande partie du phosphore présent dans les aliments n’est pas disponible et se retrouve directement dans le fumier.
Depuis les années 80 le développement de la production d’enzymes, les phytases, a permis d’améliorer la digestion du phosphore dans les aliments. De nouvelles générations de phytases arrivent sur le marché, est ce qu’elles vont permettre de réduire encore plus l’usage de phosphates?
La pression exercée sur l’environnement par l’élevage intensif est forte en matière de rejets de nitrates mais aussi de phosphates. Au moins 30% des surplus de phosphore dans l’environnement sont liés à l’élevage. L’eutrophisation des eaux reste un problème majeure en matière, le développement des algues vertes l’été en est un exemple.
Si vous voulez en savoir plus, contactez-moi ou venez me voir en Floride!
